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Mise en place intra-utérine des plagiocéphalies

 

Conférence du Dr Philippe Mahé, Docteur en Médecine, Ostéopathe, Acupuncteur :

La mise en plage intra-utérine des plagiocéphalies et les répercussions sur les apprentissages.

 

 

Les plagiocéphalies positionnelles touchent plutôt les garçons, puisqu’on retrouve une prévalence de 3 filles pour 7 garçons. Les facteurs favorisant sont : le sexe masculin, la primo-position dans la fratrie (l’aîné), l’existence d’un torticolis congénital, la position en décubitus prolongée, le biberon, la rareté du procubitus (inférieur à 3 fois par jour), la faible activité. On retrouve toujours une rotation du corps opposée à celle de la tête.

 

L’embryon se construit et s’adapte aux contraintes physiologiques environnantes. Son développement se fait en fonction de son implantation intra-utérine. On retrouve chez tout le monde une spirale dessinée par la croissance dans ce milieu contraint, avec une concavité et une rotation. On retrouve donc fréquemment C1 translatée vers la convexité, et T2-T3 en translation latérale. L’asymétrie est déjà présente, sous cette forme spiralée, à 26 SA, elle est pour ainsi dire indépendante de l’accouchement.

L’hyper-extension se retrouve chez les prématurés et dans les cas d’accouchement où le fœtus descend rapidement et se retrouve bloqué contre le col de l’utérus insuffisamment ouvert. Tout le corps va adapter la rotation initiale du crâne.

La position de la tête d’un nouveau-né va conditionner sa vision, son audition ou encore sa sensorialité. En effet, si la tête d’un enfant posé sur le dos est toujours tournée dans la même direction, il aura toujours 1 oreille bouchée (contre le matelas), un œil qui verra de près (celui contre le matelas ayant son champ réduit), et la mâchoire déplacée.

 

D’après l’étude de Miller & Clarren, 39,7% des plagiocéphalies positionnelles auront besoin d’un soutien scolaire, contre 7,7% des nons-plagiocéphaliques.

Dans les 4 premiers mois de la vie embryonnaire, 500000 neurones se développent par minute. C’est 8,6 neurones par seconde dans les 4 premiers mois de la vie extra-utérine. D’où l’importance des informations sensorielles perçues dans cette période pour le développement de l’enfant, notamment le fait qu’il ait ses 2 mains devant ses yeux, car la proprioception va régler tout son schéma corporel.

 

 

association-plagiocephalie-info-et-soutien.fr

 

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