Aller au contenu

"Comment l'ostéopathie peut nous amener à vivre debout"

François Bel,

Ostéopathe DO, enseignant et chercheur en ostéopathie investi dans les EHEO

 


L’ostéopathie veut permettre à notre force aveugle, interne, d’agir sur notre forme extérieure. Le concept de Sutherland est de permettre à une force extérieure de raviver la force intérieure. C’est ainsi que l’on vise la santé, car viser la lésion est inutile.

Sutherland utilise la notion de fulcrum, de point d’appuis qui va permettre de réorganiser, de dynamiser le mouvement. Ce fulcrum, ce point fort, ce repère, peut être interne ou externe, et c’est par rapport à lui que les tissus pourront retrouver leur liberté.

(définition et travail sur la notion de fulcrum : le mémoire de Vladimir Roudenko-Bertin)

Les hommes droits sont souvent des hommes subversifs, controversés. L’Histoire en est pleine, de Still à Gandhi, en passant par Rousseau, Martin Luther King, Nelson Mandela… et tous ces estropiés du consensus. Ils sont nos fulcrums humains, nos points d’appuis intellectuels ou moraux, ceux par qui nous gardons la vision d’où nous allons.

L’ostéopathe est un être de cohérence, car il est son propre outil. Et il est en subversion par rapport à la médecine, continuant de porter le regard au-delà des apparences.

Le mal de dos, ce mal du siècle, pourrait-il provenir d’un manque de fierté ? D’humanité ?

 

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *